Un autre article de Gerard MARTIN
Abandonner une compétition, c'est refuser d'admettre une réalité, on est pas vraiment à la hauteur de ses espérances, on s'est sur évalué ou on accepte pas de montrer aux autres, sa contre performance, en préférant la solution de facilité qui consiste à se retirer de la course.
C'est un manque évidant de volonté et de concentration, une idée négative qui surgit dans son cerveau, et qui ne permet pas de réfléchir et de se dire que l'important c'est de toujours terminer ce que l'on a commencé, il faut surmonter ce passage difficile, accepter la souffrance que l'on a librement consenti, c'est la signification même du sport de compétition.
Il faut se forger un mental, une volonté de fer, et quoiqu'il arrive, se battre en fonction de sa valeur réelle du jour, laisser son orgueil au vestiaire, on ne réalise pas ce que l'on croit, mais ce que l'on vaut, on analyse ensuite.
Une course n'est qu'une étape, on ne joue pas sa vie ou sa carrière sur une compétition, on se fixe des objectifs, ils ne peuvent pas toujours être atteints, il faut savoir accepter l'échec, car c'est à partir de ces échecs que l'on construit les futurs succès.
C'est bien beau de s'entraîner et de se croire très fort, mais il est bien plus important de cultiver son mental, afin de prouver sur le terrain ce que l'on est exactement, face aux adversaires, qui eux aussi possèdent une valeur, qui peut être supérieure, rien n'est écrit par avance, tout peut arriver, mais nous sommes capables de réaliser notre destin, pour celà il ne faut pas subir.
La concentration avant une course est capitale, on doit emmagasiner toutes ses forces, se dire que rien ne peut arriver surtout pas les idées négatives, il faut être 100 % positif, et accepter l'éventualité d'être défaillant, ce n'est pas une raison pour abandonner en cas de difficulté.
La volonté se travaille, peut être encore davantage que le physique, c'est quotidien, et presque de tous les instants.
Ce qui ne tue pas, rend plus fort.
On est jamais mort, dans une course, on possède des ressources, il faut s'y préparer, on est toujours capable d'un sursaut, de réagir et de terminer fort, malgré un passage difficile, ce n'est qu'un obstacle, il faut franchir ce cap, aller au delà, même s'il faut souffir un peu, car ce n'est que dans la tête, sauf blessure bien entendu, ce qui n'est pas la même chose.